Historique de l’UNSA

Créée en 1993, l’Union Nationale des Syndicats Autonomes s’implante et prend de l’ampleur chaque jour dans le secteur public et privé.

A ce jour, 380 000 salarié.es et agent.es nous font confiance et sont regroupé.es au sein de 8000 syndicats. L’UNSA s’est en quelques années imposée comme une force incontournable dans le paysage syndical français.

L’UNSA est représentative dans les 3 versants de la Fonction Publique (Etat, Territoriale et Hospitalière) et constitue l’une des premières forces syndicales dans le secteur public.

Dans la Fonction Publique Territoriale, l’UNSA compte 500 syndicats et 15000 adhérents.

Mais d’où vient elle ?

L’UNSA a été fondée par cinq organisations syndicales non confédérées. Elle regroupe des organisations jusque-là non affiliées de manière interprofessionnelle, un certain nombre d’entre elles, comme la Fédération de l’Éducation nationale (FEN), étant passées à l’autonomie en 1948 par refus de la scission au sein de la CGT qui avait abouti à la création de Force ouvrière. En octobre 1992, la FEN exclut deux composantes importantes, le Syndicat national des enseignements de second degré (SNES) et le Syndicat national de l’éducation physique (SNEP), qui créent alors la Fédération syndicale unitaire avec les membres des minorités Unité & Action et École émancipée. Ce qui subsiste de la FEN se rapproche alors d’un Groupe des 10, dix organisations syndicales autonomes non-confédérées qui se sont alliés un moment à SUD, mais veulent s’en séparer étant critiques par rapport à une ligne qu’elles jugent trop contestataire1.

À l’issue de ce double mouvement à l’origine de l’UNSA, ses cinq membres fondateurs sont1 :

Son premier président est Jacques Mallet (FMC), et sa première secrétaire générale, Martine Le Gal (FEN).

L’UNSA revendique 200 000 adhérents3 ce qui en fait, selon elle, la 4e organisation syndicale française en termes d’adhérents[réf. souhaitée]. Elle a notamment été renforcée, en 1996, par une scission locale de FO, menée par Jacques Mairé, ex-secrétaire général de l’UD-FO de Paris en rupture avec la ligne confédérale. Celui-ci refusait, en particulier, l’influence des trotskystes du Parti des travailleurs sur FO.

En 2006, la Fédération générale autonome des fonctionnaires décide de quitter l’Union. La plupart de ses syndicats décident de rester à l’UNSA à l’image du SNOP, de l’UNSA Équipement, de l’UNSA Justice. Seule la Fédération autonome de la fonction publique territoriale a suivi le choix de la FGAF qu’elle dirigeait. Les fonctionnaires territoriaux souhaitant rester à l’UNSA ont créé une nouvelle UNSA-Territoriaux.

En 2008, l’UNSA évoque un rapprochement avec la CFE-CGC, mais celui-ci n’aboutit pas.

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